Le ferry nous a ramené à Bodø depuis les îles Lofoten et nous y passerons une nuit étape avant de reprendre le train destination de Trondheim.
Bodø
Arrivé en fin d’après midi, repartie dans la matinée, nous ne ferons rien de particulier à Bodø si ce n’est de profiter du petit dejeuner-buffet de l’hôtel. Mais c’est peut etre une erreur de notre part car outre une vie culturelle assez marqué pour une ville de 50 000 habitants au nord du cercle polaire, il y a de nombreuses choses à voir à proximité et nottament le Saltstraumen, qui est plus puissant courant marin du monde.





La Gare de Bodø est par contre assez sommaire, avec consigne à bagage, une cafétaria et un simple automate vendeur de billet.
Bodø – Trondheim
Nous avions fait le trajet inverse en train de nuit, cette fois ci nous allons pouvoir profiter du paysage tout notre saoul durant les 9h30 de voyage. Deux détails pratique à ce sujet:
- Faire circuler des trains au nord du cercle polaire,ca reste un peu un exploit. On retrouve donc une ambiance un peu « rustique »: locomotive diesel (car la ligne n’est pas electrifiée), arrêt de temps en temps dans une gare perdu pour croiser un train (car la ligne est en voie unique). Rien de fou, mais ca change du TGV.
- Cela dit les trains sont plutôt confortables. A ce sujet, bien que porteur de pass Interrail 1er classe, nous n’avions réservé qu’un siège standard (ie seconde classe quoi) car si la réservation d’un siège de seconde est gratuite, celle d’un siège en « premium + » (ie la première classe donc) était assez chère. Toutefois comme il restait des sièges « premium + » de libre, nous avons pus en profiter et c’est tout simplement génial. Pour résumer c’est en gros un siège de type « classe affaire » en avion qui aurait été installé dans un train.



Durant les 9h du trajets nous aurons du mal à nous décoller de la fenêtre tant les paysages sont à couper le souffle. La voie ferré parcoure une nature sauvage, presque vierge, faite tantôt de foret, tantôt de steppes, avec toujours de l’eau, des lacs, des rivières, des cascades. Cela donne une autre idée de l’immensité de la nature Norvégienne.





Le passage du cercle arctique est marqué par un bâtiment et une stèle le long d’une route, semblant perdu au milieu de la lande qui s’étant à perte de vue.

Et l’arrivé à Trondheim, vers les 21h30 marque aussi pour nous le retour d’un concept que l’on avait un peu perdu de vue : la nuit 😉
