Innsbruck et Grenoble sont jumelées, et l’on comprend vite pourquoi. Ce sont deux villes fondamentalement alpines, tournées vers la montagne, l’outdoor mais aussi deux villes très étudiantes. Mais Innsbruck, capitale du Tyrol, revendique aussi une très forte identité et culture régionale. Etant donnée tout ce qu’il y a à faire à Innsbruck nous nous sommes offert des cartes « Innsbruck Card » qui comprend les transports en commun et la plupart des attractions touristiques.
La veille ville
La vieille ville, quasiment uniquement piétonne, se parcours très agréablement à pied: les rue et ruelles sont accueillantes, les distances plutôt courtes, et surtout il y a de nombreuse curiositée qui attire l’oeuil un peu partout.. sans oublier que là aussi, au bout de chaque rue, il y a une montagne…





Le style architecturale est assez marqué: maisons colorées, encorbellement et dorures avec parfois des accès de rococo. Le point d’orgue est bien sur le petit toit d’or mais tout le quartier est remarquable. A coté du toit d’or, on ne ratera pas la monté à la Stadturm (133 marches) pour voir de haut tout le centre historique et profiter du panorama.



A proximité immédiate le palais de Hofburg, ancien palais impérial et résidence « secondaire » de la famille impérial. Sa visite est intéressante, notamment pour la mise en situation des appartements impériaux, mais le plus spectaculaire reste la grande salle de réception, entièrement restaurée. En allant vers l’Inn et le pont qui a donnée son nom à la ville, on arrivera à la place du marchée (Marktplatz) qui offre une très belle vue sur la rivière et l’entrée de la vieille ville.



La ballade dans la vieille vile, c’est aussi une rencontre avec la manière de vivre à Innsbruck, et l’on s’apercoit que cette image de villes sportive n’est pas usurpé: la pratique du vélo y est bien sur intense, mais la proximité de la nature et de la montagne est telle qu’il est tout à fait normal de croiser des randonneurs tout équipé en plein centre ville.
Le Bergisel et le musée de la cloche
Le Bergisel, c’est cette colline au sud de la ville, qui nous saute aux yeux dès la sortie de la gare. C’est aussi un très célèbre tremplin de saut à ski et une passage obligé lors de la visite d’Innsbruck. On y arrive via l’arret de bus « Tyrol Panorama », d’où un sentier panoramique au dessus des gorges de la Still (l’autre rivière baignant Innsbruck, la première étant l’Inn) permet de faire le tour de la colline avant d’arriver à l’entrée du tremplin. Sur ce sentier, ne pas rater la plateforme panoramique.




Le tremplin en lui même est une œuvre à part entière. Entièrement rénové par Zaha Hadid en 2002, il est devenu le site de saut à ski le plus célèbre du circuit actuel et un emblème de la ville. Site olympique des JO d’hiver de 1964 et 1976, il a également aceuillie de nombreux concerts et même une messe papale. A son sommet, on découvre une vue fantastique sur la ville et ses reliefs. Puis l’on s’imagine dans la peau d’un sauteur à ski et l’on se dit que c’est quand mème un sport impressionnant.





Et cela se confirmera quelques minutes plus tard lorsque nous verrons des sauteurs en pleine action (car oui, il est possible de sauter en été grâce à un tapis spécialement conçu)
En redescendant du Bergisel, se trouve la fonderie Grassmayr Cela faut 400 ans et 14 générations que la famille Grassmayr y fond des cloches. Le musée attenant à la fonderie permet de partager cette histoire et savoir faire d’une manière asses ludique puisque, après une section plutot historique, le musé permet d’essayer différentes cloches et manière de les faire sonner et de les ressentir.


Nordkette – Top of Innsbruck
Nordkette, c’est le massif qui domine la ville d’Innsbruck coté Nord, du haut des 2300m d’altitudes du sommet Hafelekar. Mais ce sommet, il est possible de le rejoindre en 30 minutes à peine à partir du centre ville grace à un funiculaire et deux téléphériques. Passer du confort d’un centre urbain moderne à une ambiance de haute montagne en 30 minutes, ca surprend toujours un peu.




La haut le panorama (de même que le petit coup de froid) est saisissant. A peine sortie de la gare du téléphérique, nous sommes en haute montagne et ceux qui sont monté sans prendre une polaire la regrette rapidement. La montée pour rejoindre à pied la croix qui orne le sommet du Hafeleakar prend une quinzaine de minute sur un sentier rocailleux à droite de la gare du téléphérique. Mais en partant sur la gauche on rejoint un premier promontoire qui offre une vue fantastique sur le parc naturel du Karwendel1.

Un peu plus loin, après une série d’escalier et un petit sentier, c’est une vue fantastique sur Innsbruck qui s’offre à nos yeux. Ce sera pour nous l’occasion de remarquer que nous ne sommes pas seul sur ce massif: non seulement des moutons paissent dans les environs mais avons aussi la chance d’apercevoir un petit troupeau de chamois dans les éboulis.





Le bus « Hop-on Hop-off »
Les Innsbruck card nous donnent accès aux transport en commun mais aussi à cette ligne de bus touristique qui propose de faire un circuit autour des principaux site touristique de la ville. Nous n’avons pas l’habitude d’utiliser ce genre de bus mais comme c’était compris dans la carte, on s’en est servi et cela s’est révéler très pratique pour nous. A noter en plus, et c’est plutôt rare à Innsbruck, la présence d’un audioguide en Français que les enfants ont beaucoup appréciés. Finalement, la Innsbruck Card nous aura couté un peu cher (237€ pour quatre) mais nous a permis de faire beaucoup plus de chose que ce que aurions naturellement fait, tout en nous facilitant la vie, sachant que rien que la monté à Nordkette sans la carte nous aurais déja coutée dans les 180€
- Il s’agit du plus grand parc naturel d’Autriche, couvrant la quasi intégralité du massif du Karwendel qui sépare l’Autriche et l’Allemagne ↩︎