Depuis Ramberg, nous repartons vers le sud des Lofoten à la découverte de L’ile de Moskenesøya, l’île la plus méridionale, mais aussi la plus touristique de l’archipel
L’île de Moskenesøya
Là encore la route est magnifique, avec toujours cet émerveillement d’avoir un paysage de haute montagne sur la gauche et une mer bleu caraïbe sur la droite. Le relief reste très marqué et sa dureté ne laisse cela dit aucun doute sur la rigueur de l’endroit.
Premier arrêt à Sünd, tout petit village et port dans lequel se cache le musée de la pèche. Derrière ce nom de musée se trouve en fait un joyeux bric à brac de moteurs de bateau anciens. Certain sont en état de marche. Nous pûmes ainsi admirer en fonctionnement à 70 tours/minute un diesel 2 temps de 12L de cylindré datant de 1937, ce qui se révèle plutôt bruyant et odorant. Outre les hélices, barres à roue et autre maillons de chaine d’âncre de croiseur, on trouve également dans ce musé une hutte de pécheur meublée par divers objets d’époque. La partie la plus interessant reste l’atelier de forgeron d’art où l’on peut voir l’artisan forger, au marteau et à l’enclume, les figurines de cormorans dont il a le secret. Enfin dernier attrait de ce musée: une très belle terrasse sur le rivage qui offre une très belle vue sur la cote sud de l’île.
La suite du parcours nous mène à Reine. Reine, c’est un des villages les plus iconiques des Lofoten, et donc également un des plus visité. La pression touristique s’accroit d’ailleurs sur cette route E10 qui devient plus étroite (certain ponts sont à voie unique). Les paysages sont toujours fascinant alors que le relief se fait encore plus rude, laissant apparaitre des névés par endroit tandis que la lumière du nord fait paraitre les couleurs plus éclatantes que jamais. Reine en tant que tel ne nous laissera pas une impression folle, même sil y a matière à quelques jolie photos. Mais toute la route qui mène à Reine, ainsi que les nombreux points de vue qu’elle offre sont inoubliable.
Le retour vers Svoelvaer
Pour nous la descente vers le sud s’arrête là. Le lendemain matin nous devrons rendre Blue à Svolvaer , il est donc temps de faire demi tour et de repartir vers nord. Nous avons beau parcourir la même route qu’à l’aller, le sens a changé, la lumière n’est plus la même, nous nous retrouvons toujours à nous arrêter très régulièrement pour admirer un point de vue et faire quelques photos.
Pour notre dernière nuit sur les Lofoten, nous cherchons un beau spot de préférence orienté ouest pour admirer ce qui reste du soleil de minuit. Nous arrivons malheureusement un peu tard pour trouver le bel emplacement que nous espérions. La décision d’un repli sur le camping de Høv est prise et on ne regrettera pas. Certes nous n’avions pas envie d’un camping que l’on a trouvé cher et d’un confort discutable mais il faut reconnaitre que le site est absolument magnifique avec sa grande étendu d’herbe qui donne sur la plage de sable blanc. Nous serons aux premières loges pour le spectacle du coucher de soleil, au point le plus au nord de tout notre voyages. Et le petit déjeuner au petit matin, toujours face à la plage, n’est pas en reste.
Bye-bye Blue et en avant pour le bus et le ferry
Une fois Blue rendu à son propriétaire, il nous faut maintenant rejoindre Bodø. Hélas les horaires de bateau au départ de Svolvaer ne sont pas adaptés. Nous allons donc prendre le bus pour rejoindre Moskenes, tout au sud de l’archipel, où nous trouverons un ferry pour Bodø. Là encore l’application (ou le site web) Reisnordland nous est très utile pour trouver horaires et parcours de transport en commun. Nous avions acheté les billets de bus en avance mais ce n’était pas nécessaire, la vente à bord semble être l’habitude. Quand au billet de ferry, c’est encore plus simple: il n’y en a pas car pour les piétons, le ferry Moskenes – Bodø est gratuit (il y a toutefois un QR code à scanner à l’embarquement pour s’enregistrer).
Et bien sûr, nous recroisons tout les superbes paysages que l’on avait déjà admiré les jours précédents.
La traversée en ferry dure un peu peu plus de 3h, et se révèlera bien plus confortable et stable que le bateau rapide emprunté à l’aller. Nous débarquons cette fois ci au terminal ferry (logique). Après une nuit à Bodø nous repartirons en train le lendemain pour Trondheim.