Un voyage en interrail ne serait pas complet sans un parcours en train de nuit. Nous l’attendons tous avec impatience et même si il arrive tôt dans notre périple, c est excités et impatients que nous allons prendre le nightjet pour Vienne.
C’est aussi, dans notre imaginaire le train de nuit Paris-Vienne qui nous fait tant rêver…
Nous repartons plein d’entrain de l’auberge de jeunesse de Zurich. Le parcours vers la gare centrale, on le connaît par cœur pour l’avoir fait pendant 3 jours en S-bahn. Nous n’avions cependant pas anticipé que le dimanche soir, les S-bahn sont rares… très rares. Réflexes retrouvés, on improvise rapidement un nouveau parcours en bus puis en tram qui nous fait sillonner dans un quartier résidentiel.
Nous arrivons 20minutes avant le départ, mois que l’heure escomptée mais qui nous a permis de ne pas louper le train > enseignement, toujours vérifier les horaires des transports!
NightJet: Le train de nuit à l’Autrichienne
Il est là, il nous attend. Le train est très long, composé de 2 convois qui se sépareront dans la nuit: l’un récupère des wagons arrivant de Venise pour poursuivre sur Vienne pendant que l’autre poursuivra vers Budapest.
Après avoir remonté quasi tout le train, nous découvrons enfin notre cabine couchettes.
Cabine pour 4 personnes, nous sommes donc seuls, les WC et le lavabo sont dans le wagon. C’est neuf et propre avec des draps et une petite couverture.
La couchette est un peu dure et le train tangue beaucoup, cependant nous passerons une bonne nuit pour être en forme dès notre arrivée.
En prime, nous avons droit au petit-dej servi dans notre cabine.
Il y a cependant eu un problème dans la nuit: le convois arrivant de Venise était en retard, nous avons donc du l’attendre (ce qui explique pourquoi on n a pas roulé pendant un bon moment). Nous arrivons donc à Vienne avec 2 heures de retard, ce qui nous arrange bien: nous avons le temps de nous préparer, de déjeuner tranquillement et même de faire un brin de toilette avant de se présenter devant les palais impériaux de Vienne.
Au passage, on a pu voir les wagons « standards » où l’on voyage en fauteuil inclinable. L’on dort donc plus ou moins assis et suite à l’avis de beaucoup, c’est une formule fatiguante et pas beaucoup moins chère que les couchettes (comme nous).
Par contre, il y a aussi les vrai wagons-lits: 1, 2 ou 3 personnes par cabine, un lit avec matelas et draps, un lavabo privé et bien sûr un peu plus de place (la légende dit que les compartiments « confort » ont même la douche et WC individuels…). A programmer pour un prochain voyage à 2!